AU final, il s'est passé tant de choses cette année que je n'ai pas lu autant que je l'avais projeté...Mais j'ai tenté :D

A. Classique (^^;;Micro-défi, je ne lis quasiment que des classiques)

La liste des jokers

1 ~  Autant en emporte le vent, tome 3 de Margaret Mitchell
2 ~  Le Comte de Monte-Cristo, tome 2 de Alexandre Dumas
3 ~  Orgueil et Préjugés de Jane Austen
4 ~  Les Trois Mousquetaires de Alexandre Dumas
5 ~  Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand

Bref, j'en ai déjà lu la moitié. Anna Karenine aussi, en réalité mais il y a très longtemps, et je m'en souviens mal. Donc, je ne le compte pas.

Au final, j'en ai lu 20/ 25. Honorable :)

B. Historique

La liste des jokers
1 ~  J'ai quinze ans et je ne veux pas mourir de Christine Arnothy
2 ~  Le huit de Katherine Neville
3 ~  L'Énigme des Blancs-Manteaux de Jean-François Parot
4 ~  Le Projet Bleiberg de David S. Khara
5 ~  Lady R. de Henri Courtade

Rien lu de cette liste...Je serai moins ambitieuse la prochaine fois.

C. Manga (au moins eux, je ne devrai pas avoir de mal à les trouver)

La liste des jokers
1 ~  Twinkle Stars : Le Chant des Étoiles, tome 07 de Natsuki Takaya
2 ~  Détective Conan, tome 03 de Gosho Aoyama
3 ~  L'académie Alice, tome 01 de Tachibana Higuchi
4 ~  Dengeki Daisy, tome 01 de Kyousuke Motomi
5  ~ Le Chien gardien d'étoiles, tome 1 de Takashi Murakami

Lu seulement Ludwig Revolution...Qui ne m'a pas plu d'ailleurs...Sans doute pour ça que j'ai abandonné cette liste :/

D. Policier (Là non plus, je ne prends pas trop de risques)

La liste des jokers

1 ~  Cadres noirs de Pierre Lemaitre
2 ~  Le Prédicateur de Camilla Läckberg
3 ~  Running Man de Richard Bachman
4 ~  Le tableau du Maître flamand de Arturo Perez-Reverte
5 ~  La prime de Janet Evanovich

Même pas commencé... Je lirai bien le roman de Perez-Reverte quand même.

E. Théâtre (Encore un micro-défi)

La liste des jokers

1 ~ Cyrano de Bergerac de Edmond Rostand
2 ~ Hamlet de William Shakespeare
3 ~ Roméo et Juliette de William Shakespeare
4 ~ On ne badine pas avec l'amour de Alfred de Musset
5 ~ La Machine infernale de Jean Cocteau

Lu seulement Musset...J'ai du mal avec les Romantiques.

F. Contemporain (mon vrai défi personnel...)

La liste des jokers

1 ~  Rien ne s'oppose à la nuit de Delphine de Vigan
2 ~  Un jour de David Nicholls
3 ~  Demain j'arrête ! de Gilles Legardinier
4 ~  Dieu est un pote à moi de Cyril Massarotto
5 ~  Prodigieuses Créatures de Tracy Chevalier

Rien lu du tout. Cette année, je vais essayer de choisir moins de défis ;)

C'est l'été, saison des feux d'artifice et des festivals traditionnels...je n'en ai pas encore fait un seul (^^;;).
En contrepartie, je visite pas mal d'expos en tout genre.
Aujourd'hui, nous tentons l'exposition "Demons, yokai et Gegege no Kitarô"

Ayé, depuis une semaine, les "sriziéçontanfleurs"...Sauf que la semaine dernière, j'étais en formation de 9h30 à 18h30 et que cette semaine, il pleut...Mais quand même, il y a de quoi faire quelques jolies balades dans les parcs de Tokyo et au bord des rivières...

Ici, à Iidabashi, près de la rivière (il parait qu'il s'agit d'anciennes douves, en réalité)

Puis, direction le parc Ueno, incontournable lieu de pique-nique printanier.

 Et enfin, le parc de Shinjuku... sous la pluie...

Depuis quelques temps, je regarde beaucoup de films muets, et j'ai même décidé de proposer un cours sur ce sujet à ma classe préférée. Nous en sommes venus à discuter des différences entre les films muets en France/USA et au Japon, et après quelques recherches, l'une de mes élèves a découvert que le cinéma muet était resté très longtemps populaire, même après l'apparition des premiers films parlants (à partir de 1927). L'une des raisons en serait la popularité des 弁士, les bonimenteurs japonais.

Une société a été créée en 1952 par un de ces benshi, Matsuda Shunsui, pour contribuer à la restauration et à la diffusion de films muets. Elle organise ainsi chaque mois une projection d'un film muet, le benshi présent sur scène recréant les dialogues et en donnant une voix (différente !) à chaque personnage du film.

La séance à laquelle j'ai assisté proposait un premier moyen-métrage d'une vingtaine de minutes, 弱虫天国　(1930) histoire humoristique d'un jeune homme sensible (i.e: une lavette), en héros local...Visiblement inspiré par les films burlesques américains (ne serait-ce que pour la micro moustache du héros...).

Le deuxième film était de Yasujirô Ozu, 『出来ごころ』(1933) (traduit en français par "Coeur capricieux), l'histoire d'un père et de son fils issus des bas-quartiers.

J'ai l'habitude de regarder les films muets chez moi, seule, en suivant les images et la musique; je me demandais donc si le bonimenteur n'allait pas un peu gâcher mon plaisir en collant des paroles à chaque personne...Il est vrai qu'il y a parfois plus de phrases que de lèvres qui bougent sur l'écran, mais le travail des bonimenteurs est néanmoins remarquable (regarder la bonimenteuse s'animer et mimer pour ainsi dire les expressions de chacun en passant de la voix douce de la jeune vierge effarouchée au ton bourru du mec qui la convoite puis du gamin frondeur est fascinant, on en oublie vite qu'elle est toute seule...).

C'est un check-up prévu pour les résidents du Japon, et avec mon visa de travail j'y ai droit (= j'ai pas le choix). Il y a un certain nombre d'examens en fonction du sexe, de l'âge et des années.

On nous avait fourni un questionnaire de santé minimaliste à remplir avant, + un étui contenant un flacon et un autre petit récipient en plastique. Pour ceux qui avaient des doutes quand a leur utilité, on nous avait bien spécifié "n'oubliez pas les échantillons d'urine et de selles le jour du rendez-vous" (O o;;)/ Moi qui pensais que ce genre de pratiques avait disparu aux alentours du XVIIIe siècle, ha ha ha...

Bref, le matin même, me voici arrivé dans un hall avec plein de gens en tenues de malade qui attendent. C'est quoi ici, un hôpital? En fait, non. Pour passer les examens, certaines personnes se mettent en tenue. Z'aiment bien, les costumes adaptés à une situation les Japonais. Je trouve ça déprimant, très camp de prisonniers tous ces gens habillés pareils, personnellement. Je pensais naïvement que j'aurai rendez-vous avec un médecin pour discuter de ma santé...Mais pas du tout ! C'est plutôt l'examen de bétail façon "Bienvenue à Ellis Island" qui m'attendait...

Me voici donc dans le vestiaire

ça me fait peur ces pyjamas d'examen (>.<). Il ne manque plus que le numéro sur l'épaule..

Retour aux toilettes avec les petites étagères pour y déposer l'échantillon de pipi (~.~;;)
Et ensuite...bah la suite m'a fait penser à la séquence d'Esther Kahn adulte qui passe un examen médical...au début du film.

Concrètement, on nous installe sur un lit avec des attaches au pied et aux mains, et une demi douzaine d'électrodes sur la poitrine, nous faisant découvrir le sentiment délicieux qu'on va passer sur la chaise électrique, puis on nous prend nos mensurations (taille, poids, tour de taille), tension, vision, ouïe, puis encore une prise de sang...Sans oublier de scanner les seins des filles et de le contrôle au stéthoscope...EN tout, 1h30, et j'imagine qu'il faudra y retourner pour avoir les résultats d'analyse de tous ces examens...

Je continue de bénir mes chouchous du groupe Plasticzooms d'avoir fait un concert dans une salle de Daikanyama il y a 15 jours, et d'y avoir trouvé des flyers qui m'ont permis de savoir que des musiciens que j'aimais beaucoup étaient de passage à Tokyo ce mois-ci.

Après le groupe turc psychédélique Baba Zula, le jazzman franco-américain Jacky Terrasson vient trois jours sur Tokyo au Cotton Club, une salle plutôt classe près de la gare de Tokyo, dans un immeuble qui ressemble à celui de Runway dans "The Devil wears Prada"'(on a les références qu'on peut...) et dont les ascenceurs diffusent de la musique classique. Que j'ai pu d'autant mieux appprécier qu'il m'a fallu un moment pour trouver un ascenseur qui s'arrêtât au bon étage...

Bref, à l'étage du Cotton Club :

Le Cotton Club

Ma place au pied du piano #Groupiedupianiste

First rejoice: un vestiaire à l'entrée. Ooooooh, que c'est agréable de pouvoir laisser ses affaires ailleurs que sur le dossier d'une chaise :)).

The next rejoice : Une petite salle cosy, avec une serveuse qui me place juste au pied du piano. Merciiiiii.

Je suis arrivée suffisamment en avance, j'ai le temps de manger tranquillement avant que le trio n'arrive.

Le concert commence, dure près d'une heure trente. Et c'est magique :D. J'aime vraiment infiniment et le jazz et ce pianiste.

The third rejoice that I had : Jacky Terrasson qui me tapote l'épaule en souriant quand je lui parle à la fin du concert. #Groupiedupianisteauxanges

Je suis vraiment triste de devoir partir...Le genre de soirée qu'on ne voudrait jamais voir s'arrêter.

 Il est encore relativement tôt mais la nuit est déjà noire en sortant. 

C'est tout pour aujourd'hui !

合コン, prononcez "Gokon", c'est un système de dating à la japonaise, qui consiste à réunir quelques célibataires, d'une trentaine d'années, dans l'espoir de trouver un partenaire/l'âme soeur/ un prétendant.

Mes ambitions personnelles ne sont pas clairement définies dans ce domaine, mais je me suis joint avec curiosité - et un peu d'appréhension ;) - à cette réunion d'un genre inédit pour moi. (Jamais tenté le speed-dating non plus... je vais pas pouvoir comparer malheureusement).

Au restaurant - français, grande classe-, j'ai une demi-heure de retard et mes amies sont déjà installées avec quatre jeunes hommes. La grosse difficulté de la soirée va être de mémoriser les noms!

Première étape : faire connaissance. On se présente, soi et son entreprise. Ca intéresse les Japonaises à la recherche d'un bon parti ;).

Deuxième étape: les questions personnelles et philosophiques.De type :

1. "C'est quoi pour toi la virilité?"? (euh...Ben, faut voir...En mode romantique : Quelqu'un qui me protège et prend soin de moi. En mode frustrée: Le mec qui te plaque contre le mur et te fait sauvagement l'amour dans la foulée...).

2. Tu es plutôt S ou M? (Oui, oui, oui...Sado ou Maso. Question banale, visiblement). M.M.M. Plus M que moi est déjà mort.

3. Le mariage, t'en penses quoi? Tu te vois vivre avec un Japonais? (Ben, je sais pas, j'en suis pas là non plus...Bon, j'ai eu, hein mais c'était pas vraiment sérieux. Genre fun-karaoke-etc.)

4. Oh? C'est vrai? Mais t'es plus avec? Tu as essayé de te remettre en contact avec lui? (Euh? Pour quoi faire? C'était vaguement un mec pour passer le temps et y'a dix ans, en plus...)

Après avoir beaucoup bu et pas mal mangé, ne reste plus qu'à donner tes coordonnées (j'ai mes belles cartes de visite toutes neuves, hé hé). Et attendre qu'un des mecs te recontacte. Ou pas.

Oui, les huitres c'est à l'unité. Mais en même temps, elles sont énormes.

Bref, concrètement, y'a eu échange de mails avec un mec vaguement intéressé par les gaijin (moi pas super intéressée, j'avoue), et ça devrait en rester là. Pour tout dire, la rencontre de la semaine, elle se fera le lendemain soir, à la classique,  dans un bar, un verre de vin à la main, avec un charmant musicien turc de passage à Tokyo.

Pour le prochain gokon...Hum, pourquoi pas, ça fait toujours une soirée sympa entre amis :).

Aujourd'hui, je passe l'après-midi à l'institut Cervantès dans l'idée d'évaluer mon niveau et de reprendre des cours de conversation.

Après discussion et test avec le prof, il me place en B1.2, le niveau que j'avais atteint il y a deux ans à Moscou. Autrement dit, je n'ai pas perdu, mais il va sérieusement falloir que je révise mes passés et que j'apprenne les conjugaisons du conditionnel et du subjonctif si je veux passer en B2 !

Le soir-même a lieu dans l'auditorium un mini-concert de guitare avec un musicien chilien d'origine japonais, Seiji Kanamori. Le concert est gratuit, il suffit de s'inscrire à l'accueil. Je tente ma chance, et il reste effectivement de la place, hourra!

Retour à Daikanyama pour le concert du groupe "Electro-psychédélique" turc Baba Zula. J'avais découvert ce groupe à l'époque où je vivais à Istanbul, en 2005 et par nostalgie (et aussi pour me changer un peu des soirées gothiques habituelles), j'y suis allée.

Vidéo de FujiTV sur la danse du ventre (Baba Zula et Nourah apparaissent à 2'56. Istanbul !!!!!!!)

Un extrait du concert :

Le concert finit vers 3h du matin...Il ne me reste plus qu'à attendre le premier métro pour rentrer.

Sur un fond de musique techno (?!)

Aujourd'hui, Baba Zula joue encore à Tokyo, mais le prix des places est vraiment prohibitif.

Pas grave, mes chouchous sont DJ ce soir dans un bar "Le Baron de Paris", situé à Ometesandô. Arrivée devant l' immeuble où devrait se trouver le bar en question, impossible de trouver l'entrée. Classique. Heureusement, j'entends une jeune femme au téléphone aussi perdue que moi, et je n'ai qu'à la suivre. L'entrée est sur le côté du bâtiment et ce n'est évidemment pas indiqué. Peu importe, nous y sommes :-)

Donc, le thème de la soirée, c'est moustaches pour les hommes et oreilles de chat pour les filles. Le contraire aurait été plus fun, à mon avis !

Mes copains ne sont pas encore arrivés, mais je me fais inviter à une table. Il y a toujours en soirée des gens qui apprennent le français, sont déjà allés à Paris ou habitent Yokohama, c'est toujours un bon moyen de lier connaissance et de commencer une conversation :).

...ça résoudra pas mes problèmes, mais ça me permettra de faire à peu près bonne figure en société.

Un film plein de personnes plus ou moins gauches, qui ne tiennent debout que par la parole tellement ils ne font rien (à part se prendre la tête sur le mode "je hais ma vie, et j'en peux plus, mais j'ai trop peur du changement", on est dans un film français) et toutes dans l'embarras de ce qu'elles n'arrivent pas à formuler et qu'il leur pourrit leur petite existence. Des non-dits et une gêne qui pèsent sur l'atmosphère du film. Le rythme est lent, et tout y est si terne.

J'aime pourtant beaucoup le tandem Jaoui-Bacri, mais "Agathe" n'est ici qu'un fade erstaz de l'actrice caractérielle du Rôle de sa vie, et Bacri refait le chauffeur pour dames d'On ne connait la chanson, même profil de loser en plus pataud.