Reconstitution de la Bataille de Borodino
Tous les ans, le premier week-end de septembre a lieu
1. L'anniversaire de la fondation de Moscou.
2. La reconstitution de la bataille de Borodino (Campagne de Russie de 1812).
Cette année, je décidai d'aller pour la première fois assister à la bataille de Borodino. A 9h15, me voilà dans un elektrishka qui m'emmène en 1h30 sur les lieux. Borodino, tout petit village, a été le lieu de deux batailles, sous Napoléon et pendant la Deuxième Guerre Mondiale. De fait, la plaine de Borodino est parsemée de mémoriaux et de momuments commémoratifs.
A la sortie de la gare, un bus permet de parcourir la moitié du chemin jusqu'au musée mémorial que je néglige.
Les deux ou trois kilomètres suivants se font à pied ou à vélo, en longeant les stands qui vendent des hot-dogs, de la bière, des chapeaux de cartons militaires de l'armée russe, ou des masques du tueur de Scream (?!)
La reconstitution est prévue à 14h, il n'est que midi trente, le lieu est encore presque désert.
La plaine choisie pour la bataille est dans le creux d'une petite butte, qui forme pour les spectateurs un amphithéâtre naturel. Un peu incongrus, les portiques de sécurité installés à l'entrée "des tribunes"...
En attendant le début du spectacle, des hauts-parleurs diffusent en boucle :
1. Ouverture 1812 de Tchaikovsky
2. Le Chant du départ (Hymne officiel sous le Premier Empire)
3. La Marseillaise chantée par Mireille Mathieu (que je vous épargne).
Pendant ce temps, petit à petit, les nombreux figurants commencent à se mettre en place. Ils sont arrivés la veille à Borodino pour "répéter" les actions selon un scénario pré-établi et visiblement pour descendre pas mal d'alcool en deux jours aux dires d'un ami grenadier dans la Grande Armée :).
Une partie de la Grande Armée va se cacher dans un bois
Et c'est enfin le début des hostilités !
La reconstitution dure une heure, et retrace apparemment un épisode de cette bataille qui dura 12 heures.
A la fin, les figurants restent encore à jouer comme des gamins un petit moment sur le champ de bataille, avec leurs fusils, leurs chevaux et leurs épées à se charger et à faire semblant de se battre, sourire aux lèvres.
Et c'est la retraite...
Sur le chemin du retour, une surprise : le mec qui joue du gousli (ancien instrument) les dimanches d'été au parc Kolomenskoe s'est déplacé jusqu'ici.